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Position d'hommes politiques, partis et syndicats français sur l'espéranto Si vous avez d'autres informations pour compléter cette page, utilisez le lien "kontakto" sur la page d'accueil. 6 juin 2000 : lettre (CAB/AO/428) de M. Alain RAFESTHAIN, président du Conseil Régional de la région Centre à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, Vous avez bien voulu me faire parvenir un dossier relatif à l'espéranto et à votre souhait de le voir figurer au baccalauréat en option facultative, au même titre que les langues régionales. Vous connaissez déjà ma position à ce sujet et mon attachement à l'initiation et à l'apprentissage des langues. C'est pourquoi je vous renouvelle très volontiers mon soutien dans vos démarches. Je connais votre détermination et je vous adresse tous mes encouragements. L'espéranto porte en lui les germes d'une meilleure compréhension, d'une meilleure fraternité entre les nations. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'assurance de ma considération distinguée "et cordiale" (ajouté à la main) Alain RAFESTHAIN 23 mars 2000 : lettre (GF/FP/364/2000) de M. Guy FISCHER, Sénateur du Rhône, Vice-président de la Commission des Affaires Sociale, à Kristian Garino, président de ESPERANTO VIVE à Chambéry Monsieur le Président, Suite à votre courrier du 15 février dernier, mon collègue Michel Bouvard, député de la Savoie, a pris l'intiative d'organiser le courrier commun que l'association "Espéranto Vive" nous propose d'adresser conjointement au ministère de l'Éducation nationale, suite à nos interventions individuelles, qui toutes ont reçu une réponse négative. J'ai transmis celui-ci, revêtu de la signature de mon collègue Michel Bouvard et de la mienne à M. Bernard Fournier, Sénateur de la Loire pour suite à donner. Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Président, l'assurance de toute ma considération et de mon sincère dévouement. Guy FISCHER 17 février 2000 : lettre (SG/AMC/212) de M. Simon GIOVANNAÏ, Grand Maître du Grand Orient de France, (16,rue Cadet 75009 PARIS) à Kristian Garino. SG/AMC/212 Paris, le 17 février 2000 Je te remercie de la prise de position que tu exprimes quant à la défense de l'enseignement de l'Espéranto, cette langue favorable au rapprochement entre les peuples et source d'enrichissement démocratique. Ce projet me semble tout à fait intéressant. J'approuve la pétition pour une option de cette langue au baccalauréat, je te la retourne signée sous ce pli. Reçois, l'assurance des sentiments maçonniques les plus fraternels. Simon GIOVANNAÏ ?? 2000? : lettre de Gérard Caudron, député au parlement européen. Explication de vote sur le rapport GRACA MOURA Mes chers collègues, Je suis heureux que le Parlement européen en accord avec le Conseil ait pris cette initiative de faire de 2001 l'Année européenne des langues ! Dans une Union européenne qui regroupe 15 Etats membres et qui a vocation à s'élargir, où 11 langues ont le statut de langues officielles, où les langues régionales foisonnent, il est en effet très important de sensibiliser les citoyens de l'Union aux avantages qu'il y a à comprendre et à parler d'autres langues et aux diverses possibilités qui existent pour apprendre à le faire. Parler une langue autre que sa langue maternelle est un gage d'ouverture d'esprit incontestable. C'est pourquoi il faut encourager les enfants à commencer dès l'école maternelle et primaire l'apprentissage des langues, outil de sensibilisation à la diversité culturelle. Certains pays européens, surtout les pays scandinaves ont déjà des politiques très en avance en ce domaine et on a pu voir tous les avantages qui en résultaient. Ce sont de bonnes pratiques que nous devons diffuser dans les autres Etats membres. Il faudra bien entendu veiller à ce que les connaissances ne soient pas réservées aux catégories privilégiées de la société. Le développement de l'apprentissage des langues étrangères permettra de rapprocher les citoyens européens en leur donnant la possibilité de communiquer, donc de se connaître et de tisser entre eux des liens qui donneront corps au concept de citoyenneté européenne. L'ouverture à d'autres cultures, la connaissance des traditions de nos voisins européens est un moyen essentiel pour combattre l'intolérance et le racisme qui prennent racine dans la peur de l'inconnu. Sur le plan pratique, il faut savoir que l'Annéee européenne des langues est en fait un projet commun de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe. Pour que cela soit visible, il paraît préférable que les deux partenaires utilisent pour les activités envisagées un logo et un slogan identiques. Dans ce même souci de visibilité et de transparence, je soutiens la création d'un site Internet interactif qui permettra aux citoyens d'avoir accès à toutes les informations utiles relatives à ce projet. Si je suis favorable au plurilinguisme, je regrette cependant que nous n'essayions pas de développer parallèlement l'enseignement de l'Espéranto. Cette langue qui a des racines européennes, est facile d'acquisition, facile, riche et nuancée. Comme langue auxiliaire, elle peut constituer une des solutions pour faciliter la communication entre tous les citoyens européens. C'est pourquoi, je regrette que l'on n'en fasse pas mention dans cette proposition ! Gérard Caudron 22 novembre 1999 : lettre de Hugues Martin (RPR), premier adjoint de
Bordeaux, à Kristian Garino Monsieur, J'ai bien reçu votre courrier du 20 Octobre dernier qui a retenu toute mon attention. Je tiens d'abord à vous remercier pour vos félicitations auxquelles je suis sensible. Très attaché à la langue française et au développement de la francophonie, je ne suis pas favorable à la solution des langues auxiliaires pour résoudre les problème du multilinguisme en Europe. Je considère, avec le Président de la République, que notre enracinement dans une véritable culture européenne devrait passer par l'apprentissage systématique, dans l'ensemble de l'Union, de deux langues de la Communauté en plus de la langue maternelle. Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. 14 novembre 1999 : lettre de M. Patrice ABEILLE, Conseiller Régional, à Kristian Garino, président de "Espéranro vive" à Chambéry Objet: Signature de votre pétition pour une option espéranto au baccalauréat. Cher Monsieur, Je viens de prendre connaissance de votre pétition, dont je n'étais pas destinataire, par la lecture du numéro 2 de votre périodique SAGA. L'insuccès persistant de l'espéranto demeure pour moi un mystère, tant les avantages d'une langue rationnelle et neutre me paraissent évidents. C'est pourquoi je m'associe volontiers à votre démarche pragmatique, en faveur d'une option d'enseignement secondaire reconnue au baccalauréat, qui permettrait de donner à l'espéranto des chances équitables. Vous pouvez donc me considérer comme signataire de votre pétition. Si un nombre significatif de conseillers régionaux de la région Rhône-Alpes donnaient leur signature, il deviendrait envisageable de soumettre un vœu au vote de l'assemblée. En attendant, j'apprécierais d'être tenu informé des développements de votre action. Soyez assuré, cher Monsieur, de mes sincères encouragements. Patrice Abeille 10 novembre 1999 : lettre (AN/NS/10032/ENS) de M. Jean-Paul DUPRE, Député de l'Aude, maire de Limoux à Kristian Garino, président de "Espéranro vive" à Chambéry Monsieur le Président, Vous avez bien voulu appeler mon attention sur l'intérêt que présenterait l'admission de la langue auxiliaire internationale Espéranto en option facultative au Baccalauréat et je vous en remercie. Attentif à votre démarche, je suis intervenu à ce propos auprès de Monsieur Claude ALLEGRE, Ministre de l'Education Nationale, de la Recherche et de la Technologie, par la voie d'une Question Ecrite parue au Journal Officiel du 1° Novembre et dont vous trouverez une copie en annexe. Dès qu'une réponse me parviendra, je ne manquerai pas de vous la communiquer. Dans l'attente, Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Le Député de l'Aude 20 octobre 1999 : lettre de M. Louis GUEDON, Député de la Vendée, Conseiller Général, maire des Sables-d'Olonne à Henri Masson, président de "Espéranto Vendée" à Moutiers les Maufaix Monsieur le Président, Je fais suite aux différents échanges de correspondance que nous avons eus concernant la pratique et la reconnaissance de l'Espéranto. Voilà déjà plusieurs années que je m'intéresse à ce langage universel dont vous défendez les intérêts avec grand plaisir et c'est bien volontiers que, relayant l'action engagée par mon Collègue Michel BOUVARD, j'ai sollicité par voie de question écrite la position du Ministre de l'Education Nationale, quant à l'ouverture d'une option au baccalauréat légitimant la pratique de l'Espéranto. Bien entendu, je ne manquerai pas de vous tenir informé dans les meilleurs délais de la réponse que j'aurai obtenue et qui, je le souhaite une nouvelle fois, sera conforme aux vœux que vous avez exprimés. Demeurant à votre disposition, Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à mes meilleurs sentiments. Louis GUEDON 14 octobre 1999 : lettre de Mme Sylvaine Ainardi (FKP), député européenne, Présidente de la délégation française de "Bouge l'Europe", à Monsieur Vincent Charlot Cher Monsieur, J'ai bien reçu votre message Mail et vous en remercie vivement. Je regrette que nous n'ayons pas pu nous rencontrer lors de la Fête de l'Humanité, mais je tenais à vous donner quelques informations en réponse aux questions que vous soulevez dans votre correspondance. Depuis juin, la période écoulée a vu la mise en place du Parlement européen. Beaucoup de temps et d'énergie ont été consacrés , notamment à l'audition de la nouvelle Commission, à la constitution des groupes parlementaires, des intergroupes et aux premières réunions des commissions du Parlement. En ce qui concerne l'action pour la promotion de l'Espéranto, comme par le passé, vous pouvez compter sur mon intérêt et je vous renouvelle mon appui. Je ne manquerai pas d'aborder ce débat avec l'ensemble des députés de mon groupe Gauche Unitaire Européenne/ Gauche Verte Nordique. Si un Intergroupe se constituait sur cette question linguistique, bien évidemment, nous en suivrions les travaux. J'espère que cette législature permettra des avancées nouvelle pour "l'Espéranto". En ce qui nous concerne, nous veillerons à ce que soient prises en compte les exigences des mouvements espérantistes dans leur diversité d'approches et d'analyses. Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués et dévoués. Sylviane AINARDI 14 octobre 1999 : lettre de Mme Sylvaine Ainardi (FKP), député européenne, Présidente de la délégation française de "Bouge l'Europe", à Kristian Garino, président de "Espéranro vive" à Chambéry Monsieur le président, J'ai bien reçu votre courrier concernat la recherche de la reconnaissance politique et l'application des recommandations éducatives de l'UNESCO pour l'Espéranto. Je vous en remercie vivement. En ce qui concerne l'action pour la promotion de l'Espéranto, comme par le passé, vous pouvez compter sur mon intérêt, particulièrement pour l'action précise que vous menez pour l'inscription de cette langue comme option possible à l'épreuve du Baccalauréat Je ne manquerai pas d'aborder ce débat avec les collègues de mon groupe Gauche Unitaire Européenne/ Gauche Verte Nordique. Si un Intergroupe se constituait sur cette question linguistique, bien évidemment, nous en suivrions les travaux. J'espère que cette législature permettra des avancées nouvelle pour "l'Espéranto", en ce qui nous concerne, nous veillerons à ce que soient prises en compte les exigences des mouvements espérantistes dans leur diversité d'approches et d'analyses. Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués et dévoués. Sylviane AINARDI 4 octobre 1999 : lettre de M. François Rochebloine, Député de la Loire, vice-président du Conseil Général, premier adjoint au maire de Saint-Chamond à Kristian Garino, président de "Espéranto vive" à Chambéry Monsieur le président, Votre courrier en date du 3 juillet dernier par lequel vous attirez mon attention sur la reconnaissance de l'Espéranto m'est bien parvenu, et je vous en remercie. Afin de relayer votre campagne de sensibilisation auprès de Monsieur le Ministre de l'Education nationale, j'ai décidé de poser une question écrite, dont vous voudrez bien trouver ci-joint une copie. Bien entendu, je ne manquerai pas de vous informer des suites réservées à cette démarche. Restant à votre écoute, Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs. François ROCHEBLOINE 28 septembre 1999 : lettre (MA/RZ/ND/RD/134?) de M. Xavier DARCOS, sénateur de la Dordogne, maire de Périgueux à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Cher Monsieur, Ainsi que je vous l'avais fait connaître dans ma lettre du 5 septembre dernier, j'ai souhaité recueillir des éléments d'information sur les possibilités de l'enseignement de l'ESPERANTO comme langue auxiliaire facultative au baccalauréat français. Une proposition de loi, portant le n°96-485, relative à l'enseignement de l'ESPERANTO a bien été déposée au Sénat mais, comme l'explique le Ministre chargé de l'Enseignement scolaire dans la réponse à la question écrite ci-jointe, il n'est pas possible de donner une suite favorable à cette proposition. En effet, en l'absence de support littéraire, historique ou géographique, l'ESPERANTO n'est pas comparable à une langue classique ou vernaculaire susceptible d'être présentée à des examens. Regrettant de ne pouvoir vous adresser de meilleure réponse, je vous prie de bien vouloir agréer, Cher Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments. Xavier DARCOS ?? septembre 1999 : lettre de Yves Pietrasanta, Maire de Mèze, Député Européen (Verts), lettre à Vincent Charlot Yves PIETRASANTA, Maire de Mèze, Député Européen vous remercie de vos chaleureuses félicitations à l'occasion de son élection au Parlement Européen. J'ai pris connaissance de votre message et vous soutiens dans votre action. Ne pouvant participer à l'intergroupe, je fais confiance à mon ami Gérard ONESTA pour suivre cette demande. Bien cordialement, 15 septembre 1999 : lettre (BF/HPC 99-274) de M. Bernard FOURNIER, sénateur de la Loire, premier vice-président du conseil général, maire de Saint-Nizier-de-Fornas à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, Vous avez bien voulu appeler mon attention sur la question de la reconnaissance de l'admission de l'espéranto parmi les options facultatives du baccalauréat. Conscient de l'intérêt que pourrait offrir cette mesure, j'ai décidé d'interpeller le Gouvernement sur ce point. Je dépose aujourd'hui une question écrite à l'attention de Monsieur le Ministre de l'Education Nationale. Je ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite qui lui sera réservée. Je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, l'expression de ma meilleure considération. Bernard FOURNIER 15? septembre 1999 : Mme Alima BOUMEDIENE-THIERY, députée européenne a signé la pétition "pour une option ESPERANTO au baccalauréat" présentée par Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry 14 septembre 1999 : lettre de M. Thierry FOUCAUD, sénateur de Seine Maritime, membre du groupe communiste républicain et citoyen à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, Mes amis, Conseillers Régionaux Communistes de haute Normandie m'ont transmis le courrier que vous leur avez adressé pendant la période estivale. J'en ai pris connaissance avec intérêt. Votre souhait de voir l'Espéranto cité au rang des options facultatives du Baccalauréat de Français me paraît justifié. Je sais qu'en France et en Europe existe un courant espérantiste structuré dont l'activité est déjà ancienne et qui tente de réaliser l'espoir de nombreux hommes de parvenir à un langage universel aidant à une meilleure entente et une meilleure compréhension entre les peuples. Ce fut l'un des objectifs de certaines composantes du mouvement ouvrier français au début de ce siècle. Voilà pourquoi je soutiens pleinement votre demande et me tiens à votre disposition pour vous apporter toute l'aide nécessaire en ce sens si bien évidemment vous le désirez. Vous assurant de ma disponibilité. Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à toute l'assurance de ma considération. Thierry FOUCAUD 10 septembre 1999 : lettre du Syndicat des Enseignants "FEN", 209, boulevard Saint-Germain, 75007 PARIS, Internet : http://www.syndicat-enseignants.org, Mél : national@syndicat-enseignants.org lettre à Kristian Garino, Espéranto Vive, à CHAMBERY Cher Ami, Votre courrier pose deux problèmes, l'un concerne le baccalauréat. L'évolution du baccalauréat est à l'ordre du jour. Une réflexion est annoncée au cours de cette année scolaire. La question des options devra être examinée dans ce cadre. Le deuxième concerne le statut à donner à l'espéranto parmi les autres langues. Nous sommes, vous le savez, très sensibles à la philosophie qui est à l'origine de l'espéranto. Mais, force est de constater que l'espéranto n'a pas mieux réussi que d'autres langues dans la transmission des valeurs de solidarité et de fraternité. Si nous sommes réalistes, il ne nous paraît pas possible de considérer l'espéranto autrement que comme l'une des multiples langues de la planète. Il nous appartient, par contre, de promouvoir un enseignement de langues qui favorise la rencontre, l'échange entre les hommes et les femmes. Bien amicalement. Signataires : Paulette MAILLARD, Laurent BRISSET 8 septembre 1999 : M. Franck SERUSCLAT, sénateur a signé la pétition "pour une option ESPERANTO au baccalauréat" présentée par Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry 25 août 1999 : lettre de M. Jack LANG, président de la Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, J'ai bien reçu votre très aimable lettre et je vous en remercie bien vivement. C'est avec un grand intérêt que j'ai pris connaissance de votre argumentaire en faveur de l'espéranto. J'ai notamment parcouru avec profit la brochure de Claude Piron sur "Culture et Espéranto". Vous souhaitez notamment que cette langue auxiliaire puisse être inscrite au baccalauréat comme option facultative. Comme vous le savez, je suis très favorable au développement de l'apprentissage linguistique dès le plus jeune âge. Il me semble que l'espéranto peut contribuer d'une manière importante à la formation linguistique et constitue en tout cas un moyen reconnu de communication entre les peuples. En vous renouvelant mes félicitations pour votre engagement, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Jack LANG 12 août 1999 : lettre de M. Jean-Pierre SCHENARDI, conseiller régional de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, Vous avez bien voulu solliciter l'avis des conseillers régionaux sur l'admission de l'espéranto comme option facultative au baccalauréat. Vous avez joint à votre lettre deux documents exposant vos arguments en faveur de cette admission. Nous vous remercions de nous avoir ainsi fourni les raisons dont nous nous servirons pour asseoir et justifier notre position sans pouvoir être suspectés de procès d'intention. Vous reconnaissez spontanément que l'admission de l'espéranto dans les options facultatives du baccalauréat est "l'étape initiale" d'une mondialisation dans laquelle s'inscrit l'Europe. Vous évoquez le péril d'une "hégémonie linguistique donc politique". Nous redoutons, comme vous, l'hégémonie politique d'une nation sur les autres, mais refusons également une hégémonie mondialiste dont, de votre propre aveu, l'espéranto pourrait être le vecteur. Sur le plan culturel auquel, à bon droit, vous vous référez, nous pensons que la diversité des cultures, des langues et des races est, pour l'humanité, une richesse plus qu'un appauvrissement et qu'elle ne saurait être source de conflits idéologiques dans la mesure ou chaque nation - ou groupe de nations - sait, dans un respect mutuel réciproque, sauvegarder son identité culturelle. L'espéranto généralisé et institutionalisé nous apparaît comme un moyen de nivellement par le bas de différences pourtant conformes à l'ordre naturel. Quant à l'intérêt pratique d'un accessoire facilitant les communications entre les hommes, sa mise en application effective nous semble ressortir d'une utopie démodée à l'époque de l'Internet. Bref, notre profond attachement à l'Europe des Nations du Général de Gaulle et de Jean-Marie Le Pen nous commande de ne rien faire qui puisse faciliter le développement de ce qui, sans succès jusqu'ici, tente de remplacer le volapük. Avec nos regrets, Croyez, Monsieur le Président, en nos sentiments nationaux. Jean-Pierre Schenardi 3 août 1999 : lettre de M. Alain RAFESTHAIN, vice-président du Conseil Régional de la région Centre à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, C'est avec enthousiame que je me mets à votre disposition pour vous aider dans votre action en faveur de l'Espéranto. J'ai moi-même suivi des cours d'Espéranto voici quelques années et le Conseil Municipal de Fussy dont je suis maire a accepté, à ma demande, de baptiser "Place de l'Espéranto" la place de la Poste. Je vous adresse d'ailleurs ci-joint, le discours que j'avais prononcé à cette occasion. Avec mes sentiments les plus cordiaux.Alain RAFESTHAIN 27 juillet 1999 : lettre de M. Pierre BOURGUIGNON, député de la Seine-Maritime, maire de Sotteville-lès-Rouen à Kristian Garino, président de "Espéranto Vive" à Chambéry Monsieur le Président, J'ai bien reçu votre courrier et c'est avec attention que j'en ai pris connaissance. Je trouve votre démarche très intéressante d'autant que la ville de Sotteville-lès-Rouen, dont je suis maire, a été l'une des premières à enseigner l'espéranto. Je pense donc que l'admission de cette langue, comme épreuve facultative au baccalauréat, doit être étudiée par le Ministère de l'Education Nationale. Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de mes sentiments les meileurs.Pierre BOURGUIGNON 20 juillet 1999 : Lettre de Robert Hue, député du Val d'Oise à Kristian Garino, président de ESPERANTO VIVE à Chambéry Monsieur le président, J'ai bien reçu votre courrier du 3 juillet concernant la reconnaissance de l'espéranto et je vous en remercie. Il a retenu toute mon attention. Aves mes collègues du groupe communiste de l'Assemblée Nationale, comme vous, je souhaite que l'Espéranto puisse entrer dans les programmes scolaires comme matière optionnelle. C'est le sens de la proposition de loi que nous avons déposé à l'Assemblée Nationale (copie jointe) et nous ne manquerons pas de vous tenir informé de la suite qui aura pu lui être réservée. Restant à votre disposition, Je vous prie de croire, Monsieur le Président, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs; Robert HUE 9 juillet 1999 : lettre (BA/SP D14) de André Gérin, député du Rhône, à ESPERANTO VIVE à Chambéry Messieurs, Vous avez attiré mon attention sur la langue internationale de l'Espéranto. Vous souhaitez qu'elle fasse partie des 50 options facultatives de l'épreuve du baccalauréat. Je pense que cela est une bonne idée. Je vous apporte mon soutien pour celle-ci et pour voir appliquer des différentes résolutions prises par l'Unesco à ce sujet. Vous souhaitant bonne réceptionde la présente, Je vous prie de croire, messieurs, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs. André GERIN 30 avril 1999 : lettre (HG/VD/ir n° 2027/04) de Hervé Gaymard, député de la Savoie à Christian Garino, Espéranto Vive, Chambéry Mon Cher Christian, J'ai bien reçu le courrier que tu m'as adressé en date du 19 avril dernier, et t'en remercie. J'ai pris connaissance avec la plus grande attention du projet de ton association, qui consiste à proposer l'étude de l'Espéranto en Option au Baccalauréat. Tout d'abord, permets-moi de te féliciter pour ton investissement dans cette cause, et sache que je suis bien entendu tout disposé à soutenir ce programme. C'est pourquoi, tu trouveras ci-joint, en retour, la pétition signée. Demeurant ton dévoué, je te prie de croire, Mon Cher Chrsitian, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Hervé GAYMARD 27 avril 1988 : lettre (SBA/ALF N° 186) de M. Pierre Bérégovoy, à Robert J.M. Moraud, animateur du groupe d'action pour l'espéranto à Saint-Yrieix Campagne présidentielle de François Mitterrand. Monsieur, Chargé par le Président François Mitterrand de diriger sa campagne présidentielle, j'ai le plaisir de vous accuser réception de votre correspondance. J'ai fait connaître au Président vos questions. Il m'a demandé de vous en remercier vivement et d'y apporter les réponses qu'elles appellent. Nous avons toujours porté une attention particulière aux questions de communication entre les peuples, facteur essentiel de compréhension, et, en conséquence, à l'Espéranto. En ce qui concerne ce langage universel, face à l'internationalisation croissante des langues anglo-saxonnes, il n'a pas été possible d'agir en profondeur pour développer sa pratique et son enseignement. A l'heure où la construction européenne s'accélère, nous pensons qu'une nouvelle opportunité s'offre à son développement, dès lors que les échanges inter-états, en s'intensifiant, vont susciter de nouveaux besoins de communication.Plusieurs propositions qui rejoignent vos préoccupations sont développées dans la "lettre à tous les français" que le Président a rendue publique et qu'il m'est agréable de vous faire parvenir. Je souhaite que nous soyons nombreux autour de François Mitterrand à construire une France unie. Veuillez recevoir, Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments. Pierre BEREGOVOY 12 juin 1984 : lettre de M. Lionel JOSPIN, à Jean Amouroux à Perpignan LISTE SOCIALISTE POUR L'EUROPE Monsieur, J'ai bien reçu votre lettre du 17 mai dernier appelant mon attention sur la question linguistique dans la Communauté Européenne. Vous soulignez à ce titre l'importance de l'espéranto. Défenseurs traditionnels de tout ce qui peut contribuer au rapprochement des peuples, les socialistes mesurent toute la valeur de l'espéranto, qu'ils considèrent comme un outil original de communication entre les hommes et les femmes de toutes origines. Je vous signale que Monsieur André DELEHEDDE, Député du Pas-de-Calais, anime un groupe de travail chargé d'élaborer une nouvelle proposition de loi, dans l'esprit de la proposition de loi socialiste de 1979 à laquelle vous faites allusion, tendant à inclure la langue internationale espéranto dans l'enseignement élémentaire, secondaire et supérieur. Dans ce cadre, Monsieur DELEHEDDE a reçu au nom du Groupe Socialiste à l'Assemblée Nationale les principaux responsables des groupes espérantistes de France. Je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs. Lionel JOSPIN 13 avril 1981 : lettre de François Mitterand à Monsieur Henri MASSON, Secrétaire Général de SAT-AMIKARO, 67, ave. Gambetta, 75020 - PARIS Monsieur le Secrétaire Général, Je vous remercie vivement de la lettre que vous m'avez adressée et que j'ai lue avec attention. Je me permets de vous préciser que mes amis parlementaires ont déposé lors de la précédente session de l'Assemblée Nationale une proposition de loi tendant à inclure la langue internationale ESPERANTO dans l'enseignement secondaire et l'enseignement supérieur comme langue à option. Si les Français m'accordent leur confiance, je demanderai au Gouvernement de soumettre au Parlement cette proposition de loi. En espérant avoir ainsi répondu à votre question, je vous prie de croire, Monsieur le Secrétaire Général, à l'assurance de mes sentiments distingués. Signature : François MITTERAND II-443-SL/MFZ 14 avril 1980 : réponse de M. Jean-Michel Boucheron, conseiller général de l'Ille-et-Vilaine, adjoint au maire de Rennes à Clément Martin à Mordelles Monsieur, J'ai bien reçu votre lettre relative à la proposition de loi présentée à l'Assemblée Nationale par le groupe socialiste tendant à donner statut officiel à l'Espéranto. Les nombreuses lettres que j'ai reçues de vos amis du Club rennais me prouvent l'enthousiame qui est le vôtre pour la connaissance par le plus grand nombre de la langue internationale porteuse d'espoir. Comme je l'ai dit à la Secrétaire de votre Club, l'Espéranto est symbole pour moi d'humanisme, d'internationalisme et de fraternité. Je souhaite que vous réussissiez dans votre entreprise et, en tant qu'Adjoint au Maire de Rennes, je suis prêt à vous aider si vous le désirez. Cette proposition a été déposée par mon ami Jean-Michel Boucheron, Député-Maire d'Angoulême à qui je me permets de transmettre votre courrier auquel il sera, j'en suis sûr, aussi sensible que moi. En vous souhaitant succès dans votre entreprise chère à tous les pacifistes et qui mérite d'être connue du plus grand nombre, recevez, Monsieur, mes salutations cordiales et solidaires. J. M. Boucheron décembre 1929 : interview de M. Léon Bérard, ancien ministre de l'Instruction Publique, dans la revue "LA MOVADO" XIIa jaro, N° 127. Intervjuo kun S-ro Léon Bérard, eks-ministro de Publika Instruado Vidante la sensacian - ĉu ne ? - titolon de tiu ĉi artikolo, la leganto sendube miras. Li memoras pri la fama cirkulero - fama, ne nur en Francujo, sed ankaŭ en la tuta mondo - kiu, en 1923, malpermesis al la instruistaro propagandi esperanton, instrui ĝin, kaj kaŭzis diversajn malhelpaĵojn al nia movado. Tiu cirkulero estis subskribita de S-ro Léon Bérard, ministro de la Publika Instruado.Tiam la ministro estis malfavorege traktita en la esperantista gazetaro, kompreneble, kaj ankaŭ en multaj naciaj gazetoj. Pasis jaroj. La bato ricevita de Esperanto en Francujo iom post iom malakriĝis, mildiĝis - nin timigas "nek batoj de l'sorto, nek mokoj de l'homoj" - tiom pli, ke sekvanta ministro nuligis la bedaŭrindan cirkuleron. Jam de longe mi intencis viziti S-ron Léon Bérard por sciiĝi pri la nuna stato de lia spirito rilate al Esperanto. Hodiaŭ matene, la sorto avertis min, ke venis la tago por plenumi mian intencon... Mi rapide obeis, ĉar jen mi estas en unu ĉambro de la apartamento de S-ro Léon Bérard. Mi atendas. S-ro Bérard ĵus sciigis al mi, ke li akceptos min post momento... tute mallonga, ja, ĉar li jam eniras la ĉambron. Li scias mian nomon, li scias, ke mi deziras interparoli kun li, sed li ne scias pri kiu temo. Nun mi klarigas, ke mi direktas gazeton por la propagando de Esperanto. Dum mi atendis en la ĉambro, mi pensis : "kiam mi eldiros la nomon Esperanto, kia estos lia reago, kiu vidiĝos sur la vizaĝo de mia interparolanto ?" Mi ĵus diris la nomon... Mi rigardas S-ron Léon Bérard. Li faris neniun geston de miro. Li ridetas. -- Mi akceptas vizitantojn, li diras, nur post interkonsento pri rendevuo... Tamen, en tiu ĉi momento, mi faras escepton. Pro tiu escepto mi esprimas dankon. Certe mi ne estas tiel malmodesta por pensi, ke mia nomo aŭdigita estas kvazaŭ Sezamo, kiu malfermas la pordojn. Sed mi supozas, ke la sorto influis S-ron Bérard, kiel ĝi influis min, kaj instigis lin iom prokrasti urĝan rendevuon, por akcepti min. Sed kiu ajn estas la kaŭzo, jen la efiko : -- Sinjoro ministro, la helpa lingvo Esperanto iam renkontis en via persono kontraŭulon, kaj per cirkulero de vi subskribita... -- Iam, interrompas S-ro Léon Bérard, kaj li faras geston, kiu en la internacia lingvo mimika signifas, ke mia aludo rilatas al epoko jam de longe pasinta, forgesita, preskaŭ antediluva. -- Mi ne estas kontraŭulo de Esperanto, tute ne, li laŭtigas. Tion mi povas certigi. Mi ekzamenis la strukturon de Esperanto. Ĉar tiu ĉi devenas, ĉefe de la latina lingvo, ĝi estas plej facile lernebla de Francoj. Ĉu, cetere, rektoro de Akademio ne diris, ke Esperanto estas la latina lingvo de la demokratio ? Kaj, ĉar la proporcio de vortoj el la aliaj eŭropaj lingvoj estas ankoraŭ granda, oni povas diri, ke Esperanto estas lingvo, kiu ĉie devas veki la scivolon... -- Tamen... Sed ne. Aŭdinte tiun sinceran deklaron, mi ne kuraĝas realudi pri la cirkulero. -- Laŭ la spirita vidpunkto, mi konsentas, ke Esperanto povas tre helpi al la alproksimiĝo de la popoloj, ĉar la unua devo por amikiĝi estas paroli saman lingvon. Ne sufiĉas la eksteraj elmontraĵoj de amikeco, pli necesas la vortesprimo de l'amikecaj sentoj. Koncerne la uzadon de Esperanto, aldiras S-ro Léon Bérard, mi konsentas ankaŭ, ke la helpa lingvo apartenanta al neniu, apartenas al ĉiuj, kaj povas esti uzata por iu ajn celo, nepridiskuteble. Tamen, prefere estas, ke oni uzu ĝin por plej bonaj celoj. Kaj ripetante, ke li estas tute favora por nia movado, S-ro Léon Bérard, kiu havas urĝan rendevuon, kiel mi diris, petas de mi senkulpigon pro la rapida interparolado, kaj etendas al mi sian manon, kiun mi premas. Tiam mi pensas, ke tiu gesto, plej ofte banala, estas en tiu cirkonstanco pli ol adiaŭa gesto, ke ĝi estas kvazaŭ gesto de repacigo. Ĝi signifas : Finita estas la malkompreniĝo ! Oublions le passé! Ni do plezure registras tiun deklaron de S-ro Léon Bérard, defendanto de Esperanto. Kiu scias ? Eble, la sorto, pri kiu ni parolis, aŭ la Providenco, per unu el siaj dekretoj, decidos, ke la ministro iam malpermesinta Esperanton fariĝos la ministro, kiu enkondukos Esperanton en la lernejojn. Sed, nuntempe, pensante pri la estonto, ni forgesu la pasinton. Emile Houbart |
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